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On savait Jacques Cartier à la recherche du passage vers la Chine. Son exploration a fini en impasse jusqu’aux rapides… de Lachine. 

Les rapides de Lachine sont des rapides du fleuve Saint-Laurent, résultant d’une dénivellation de 13 mètres entre le lac Saint-Louis et le bassin de la Prairie, aux abords de Montréal. Ils sont un obstacle naturel considérable à la navigation sur le fleuve. Remonter ce courant à la voile ou à l’aviron était impossible. Ce nom de « Lachine » est apparu au XIXème siècle, auparavant ce site était nommé le Grand-Sault-Saint-Louis comme nous pouvons le lire sur une carte de Samuel Champlain.

Avant Jacques Cartier, les Amérindiens avaient bien saisi que l’obstacle que sont les rapides sur le Saint-Laurent faisait du site actuel de Montréal, un important lieu d’échange. Lors de son deuxième voyage, Jacques Cartier remonte le fleuve en 1535, et doit se délaisser de ses navires trop profonds pour continuer avec des canots jusqu’à Hochelaga, l’actuel Montréal. C’est là qu’il découvre ces rapides, qu’il décrit comme «le sault d’eau le plus impétueux qu’il soit possible de voir. lequel ne nous fut possible de passer ».

Aux dires des indiens, il étaat possible de naviguer encore trois lunes au-delà de ce passage. Hélas, Jacques Cartier n’aura jamais l’occasion de poursuivre sur cette route, ce qui ne l’aurait pas fait déboucher sur la Chine mais sur les grands lacs américains. Nous espérons qu’il n’a pas eu de regret toute sa vie d’avoir manqué le passage du Nord Ouest et la Chine à cause des rapides de Lachine.

Ce fut là le point le plus occidental de ses trois expéditions.

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