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On sait à quel point les Canadiens insistent de nos jours pour redécouvrir et inclure à leur roman national les peuples précolombiens, ou pré-cartieriens si l’on osait. Ces peuples autochtones ont aujourd’hui une voix qui porte enfin et qui souligne l’acte de contrition des canadiens pour ceux qui ont été trop longtemps passé sous silence. Dans cette élan de rassemblement, la ville de Montéal en a apporté un symbole visuel très fort en modifiant son drapeau qui date pourtant de 1939. Celui-ci mettait à l’honneur les origines de ses habitants : fleur de lys française, rose anglaise, chardon écossais, trèfle irlandais. A ces plantations aux racines européennes, Montréal a donc ajouté en 2017 le pin blanc des peuples autochtones, au centre des armoiries.

Notre association sait donc à quoi s’en tenir : en 2034, nous ne devrons pas rejouer maladroitement l’expropriation du territoire et la colonisation en mettant aux nues Jacques Cartier et sa filiale française. Non, il s’agira de renouer un contact au-delà des siècles avec tout ceux peuplent désormais ce pays que Jacques Cartier a appelé Canada, qu’ils soient fils de paysans du Perche ou du Sussex, micmacs ou Iroquois.

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